A l’Est du Paradis
Un futur non poursuivit
Une vie pourrie
Perdu quelque part dans l’oubli
Avant de voir la lumière
Je dois mourir en prières
Ne pas regarder en arrière
Victime insoupçonnée
D’un crime et d’autres atrocités
Sans signes, d’autre que la fatalité
Pas d’avertissements, pas de phares
Le soleil au loin s’égard
Sur les morceaux de mon cœur épars
Fils oublié du ciel
Confronté à nouveau au fiel
Cherchant désespérément une rose belle
L’avidité contrôle tout
Nous fait bouger comme des fous
Portés par la haine qui est en nous
A l’Est du paradis
Emerge la folie
A ne vivre que dans le déni
Recherche effrénée
D’une putain de sainteté
La damnation des âmes est notre réalité
Chaos rampant
Dans un monde décadent
Confronté à des déments
Dans un impulsif combat violent
Les cloches noires résonnent dans l’au-delà
Pour eux sonne le glas
Dans le fracas des os brisés par mes pas
Les racines du mal
Se nourrissent de notre essence vitale
Découpée par le hachoir et ses pales
Dans le cœur de mon esprit noir
Germe le désespoir
Je voyage dans le Purgatoire
A l’Est du Paradis
Loin des anges indécis
Mon cœur a été banni
A l’Est du Paradis
Au cœur d’une ville pourrie
Je dépéris dans un râle d’agonie
Il est une force qui vit pour l’éternité
Que toute âme pure ne pourra rejeter
C’est le mal qui en nous a décidé d’habiter
C’est une recherche de la vérité
Sans suite, jamais trouvée
La perte de l’esprit et de la dignité
A l’Est du Paradis
Tôt ou tard on finit
Si l’on vit sa vie