azulphoenix

Worl Of Winds

Mardi 1er mars 2011 à 16:57

A que coucou :)

Tiens ça faisait longtemps, voici un autre Top mais pas n'importe lequel, c'est celui des jeux vidéos que je préfère et qui m'ont marqué depuis que j'ai eu ma première Game Boy (la color, j'avais 13 ans :).

Dans ce Top il y a toujours 4 jeux qui sortent du lot donc au dessus du n°1 (si si c'est possible :).

J'explique le fonctionnement des jeux, ainsi qu'un peu l'histoire et mes impressions sur l'emsemble des produits.

Point de jeux de foot que je n'apprécie pas du tout, de Marios (pas fan mais sympa quand même) sauf quand j'avais trop rien d'autre à quoi jouer, de MMO (jeux en ligne ...) auquels je n'ai ni le temps ni l'envie de me consacrer, et pas de jeux de voitures (je ne supporte pas ça).

Maintenent voici ce fameux Top (en images aussi :), tout d'abord tel quel et plus détaillé si vous souhaitez lire mes impressions en y jouant, bonne lecture :) :

20_Starcraft
19_ Warioland 3
18_Dragon Age Origins (à la place de Morrovind 4)
17_Shogo : M.A.D.
16_Darkstalkers Chronicles : The Chaos Tower (à la place de Soulcalibur 2 ...)
15_Simon the sorcerer 1&2
14_Megaman X
13_Warhammer 40K : Dawn of War & addons
12_Sonic adventures
11_Aliens vs Predators
10_God of War 3
09_Castelvania : Aria of sorrows
08_Warcraft 3 /Reign of Chaos
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20_Starcraft-PC (1998)

Voici le Starcraft premier du nom. Je me le suis procuré lorsque l’édition best seller series est sortie, il était vendu avec l’extension Brood war. Les expériences de jeu avec Warcraft et Diablo m’ont fait m’intéresser aux autres jeu de Blizzard, dont celui-ci. Il s'agit d'un STR (Stratégie en Temps Réel)bien dans l'esprit des précédentes créations du studio.
Le scénario de Starcraft nous transporte dans un futur lointain déchiré par les guerres que se livrent continuellement trois races distinctes. Ce sont ces trois races que le titre nous propose de guider, chacune ayant alors droit à sa campagne solo bien à elle (la classe, 3 dans le même jeu). Au niveau du casting, nous trouvons d'abord les Terrans, des colons terriens envoyés dans les confins de l’espace afin de découvrir et de coloniser de nouvelles planètes capables de remplacer notre bonne vieille Terre surpeuplée. Viennent ensuite les Zergs, une race insectoïde dont les bâtiments sont plus ou moins vivants et qui parasitent les espèces déjà existantes afin d’augmenter les membres de l’essaim (la population locale…). Les Protoss ferment la marche. Ces êtres supérieurs à la technologie très avancée veillent en secret sur plusieurs milliers de mondes à travers la galaxie.
La richesse de Starcraft vient en grande partie de son gameplay mélangeant la micro-gestion, pour parvenir à garder ses unités en vie lors des batailles, et la macro-gestion pour le système économique du jeu. Cette dernière demeure relativement simple puisqu’il n’existe que deux ressources (comme dans la plupart des jeux de ce genre) : les gisements de minerai qui se matérialisent sous forme de cristaux, et le gaz Vespine, jaillissant du sol grâce à des semblants de cratères. S'il suffit d’envoyer plusieurs "récolteurs" sur le gisement de minerai, l'extraction de gaz demande en revanche de construire au préalable un bâtiment sur les cratères. Chaque race dispose de ses propres bâtiments aux particularités bien spécifiques. Les Terrans ont par exemple la possibilité de réparer leurs structures si celles-ci sont trop endommagées. Ils peuvent aussi les faire décoller. Cela permet notamment de déplacer la base vers d’autres contrées ou de mettre les infrastructures à l’abri des unités ne pouvant pas attaquer les cibles aériennes. De leur côté, les bâtiments Zergs sont apparentés à des créatures vivantes et ont donc besoin de nourriture pour subsister. C'est là qu'intervient le "creep", une sorte de gélatine visqueuse nécessaire à la création des structures Zergs. A noter qu’il faudra aussi sacrifier un ouvrier afin d'ériger le moindre bâtiment. Chez les Protoss, le système est encore différent. Ces derniers doivent en effet obligatoirement construire des pylônes pour fournir l’énergie nécessaire à leurs structures. Sans elle, rien ne peut fonctionner dans leur camp.
Le système de combat est lui aussi particulièrement soigné. On sent que Blizzard s’est donné du mal pour que tout soit au point et les multiples patches sortis depuis la sortie prouvent à quel point le studio veille au moindre détail. Les trois races sont pour ainsi dire parfaitement équilibrées et chaque unité possède ses forces et ses faiblesses qu’il vous faudra utiliser à bon escient afin de contrer les unités de votre adversaire. Un seul petit bémol : la possibilité de ne sélectionner que douze unités simultanément. Anecdotique dans les premières missions, cette limite se révèle finalement contraignante, voire frustrante, lors des affrontements à grande échelle des missions supérieures. Cependant, il est toujours possible de créer des groupes d’unités afin de pallier ce problème. Si les batailles entre factions peuvent paraître quelque peu confuses au premier abord, elles deviennent parfaitement claires par la suite. L'habitude aidant, un simple coup d’œil suffit généralement à comprendre ce qu’il se passe à l’écran, merci à la réalisation de haute volée affichée par le titre.
En solo, les différentes campagnes vous occuperont sur un total de 30 missions (10 par faction). Lorsqu'elles seront terminées (ou même avant en fait), il vous restera aussi à vous plonger dans le mode multi-joueurs en ligne et les parties personnalisées. Jusqu'à 8 joueurs dans les deux cas, ces parties vous donneront tout le loisir de vous étriper entre amis sur des cartes parfaitement étudiées pour le jeu à plusieurs. Le mode escarmouche reste quant à lui légèrement décevant puisqu’il ne propose qu’un seul niveau de difficulté pour l’IA qui se montrera parfois plus facile à battre que durant la campagne solo. Néanmoins, la profusion de cartes disponibles pour le mode multi compense largement ce défaut. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que Starcraft passionne encore les joueurs à travers la planète et qu'il se pratique toujours en compétition officielle, même en Corée où ce jeux est toujours extrêmement joué.

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19_Wario Land 3-GBc (2000)

C’est avec grand plaisir que j’ai découvert le héros méchant de Nintendo, celui qui n'aime rien ni personne : Wario. voici mon 2e 1er jeu de la Game Boy Color (j’en ai eu 2 avec la console). C’est un jeu de plates-formes aventure aisément digne du grand frère, Mario lui même.
 
Voici l'histoire (le début au moins :).
Alors que Wario se promène tranquillement en avion , une panne le fait s'écraser dans une île inconnue. Il s'abrite alors dans une grotte et découvre un objet pour le moins curieux, ressemblant à une boîte à musique. Puis, alors qu'il la secoue de rage, comme il en a l'habitude, il disparaît finalement dans une explosion de fumée et du lumière et se retrouve… dans la boîte à musique. C'est alors qu'un fantôme apparaît et propose un marché à Wario : celui-ci doit retrouver les pouvoirs du fantôme perdus dans 5 boîtes à musique pour en sortir. Wario n'a d'autre choix que d'accepter…
 
Et voici une nouvelle aventure qui commence, faite de décors surréalistes et imaginaires, de niveaux alambiqués et parfois tordus, toujours vastes, de passages secrets innombrables et de portes et issues à revendre… Le jeu propose 24 niveaux dans lesquels regorgent des ennemis, mais aussi des pièges nombreux et sournois. Dans chacun, quatre clés de couleur sont dissimulées – à vous de les retrouver pour arriver au bout et être confronté à l'énigme finale qui permet de passer au niveau suivant. Pour mener sa tâche à bien, Wario peut se débarrasser de ses ennemis en leur sautant dessus ou en les bousculant violemment à l'aide d'un coup d'épaule. Mais il aura aussi parfois besoin de pouvoirs donnés par les ennemis pour progresser, ceux-ci sont nombreux. Tantôt électrique (il électrocute alors ses adversaires), tantôt invisible, tantôt en chauve-souris… les transformations ne manquent pas.
La maniabilité de ce Wario est, tout comme pour les Mario, exemplaire ! La difficulté semble idéalement dosée, assez progressive. On est plus ou moins maître de sa partie, puisqu'il n'y a pas d'ordre clairement établi, et on peut décider de remplir plutôt telle mission plutôt qu'une autre. Cette flexibilité est l'un des atouts majeurs de Wario. La technique, quant à elle, est de très bon niveau, à tous les registres : graphisme très soigné (pour une GBc), décors détaillés et fins, animation sympathique… rien à redire ici. Côté bande son, c'est du tout bon également : les musiques, à la fois guillerettes et lugubres, sont toujours appropriées. Bref, si on fait les comptes totaux, on s'aperçoit que l'on tient avec ce Wario 3 l'un des tout meilleurs jeux de plates-formes – aventure pour la 1ere portable-couleur de Nintendo.
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18_Dragon Age Origins-PS3

Voici un jeu auquel je me suis pas mal essayé l’année dernière. Dans le même genre que Baldur’s Gate, c’est un RPG en temps réel (pas en tour par tour quoi) d’Heroïc-fantasy, tiré de l’univers de Donjon et Dragon. On nous propose d’y diriger un groupe de 4 aventuriers.
Dragon Age : Origins se déroule dans le royaume de Ferelden à une époque sombre et troublée qui voit de terribles créatures nommées engeances sortir de leur demeure souterraine et affluer par le sud. La cité d'Ostagar se prépare à subir l'assaut de cette légion maléfique, dont on murmure à demi-voix qu'elle agirait sous le commandement d'un archidémon. Ce n'est pas la première fois qu'une telle menace pèse sur la région ; par le passé, elle a déjà été repoussée par une confrérie légendaire, les Gardes des Ombres. Duncan, le responsable actuel de cette organisation, parcourt donc Ferelden à la recherche de nouvelles recrues, qu'il sent capables d'affronter le rite d'initiation et de vouer leur destin à la destruction des engeances. C'est dans ce contexte que vous intervenez, puisque le héros que vous créez est rapidement recruté par Duncan à l'issue d'un prologue spécifique à vos origines. Ces dernières sont déterminées par la combinaison de votre race (humain, elfe ou nain) et de votre classe (guerrier, mage ou voleur). La structure narrative de Dragon Age : Origins est donc particulièrement innovante, puisqu'elle est constituée de six histoires différentes qui débouchent toutes sur un tronc commun. Certains prologues, comme celui du mage, sont d'office très prenants ; d'autres sont plus convenus mais procurent des motivations fortes à votre héros. Nous ne dévoilerons pas leur teneur pour ne pas vous gâcher le plaisir ; bornons-nous à préciser que ces différents prologues sont l'occasion d'effectuer vos premiers choix moraux, dont les incidences sur l'aventure sont bien réelles même si elles restent limitées par la structure « en entonnoir » du jeu.
La création de votre personnage ne se limite pas à la détermination de ses origines. Vous pouvez ensuite modifier son apparence à l'aide d'un éditeur assez complet (soignez-la vu qu'il apparaîtra dans les nombreuses cut-scenes du jeu !), mais aussi sélectionner le timbre de sa voix, qu'il ne fera pas entendre lors des dialogues mais qui résonnera en combat. Puis on vous demande d'effectuer quelques choix statistiques. Vous disposez de 5 points à répartir dans vos caractéristiques (force, dextérité, volonté, magie, ruse et constitution), sachant que vous en obtiendrez 3 supplémentaires à chaque niveau. Vous devez aussi choisir une des huit compétences accessibles à toutes les classes, qui recouvrent des domaines divers et variés : rhétorique, larcin, herborisme, stratégie... Les points gagnés ultérieurement vous permettront d'en apprendre de nouvelles ou d'en augmenter le degré de maîtrise. Les compétences permettent de nuancer le rôle que vous interprétez : votre guerrier pourra devenir un as du vol à la tire, un orateur redouté ou un expert en préparation de cataplasmes. A côté de ça, vous disposez bien sûr d'un grand nombre de pouvoirs spécifiques à votre classe, organisés en plusieurs branches de talents ou de sorts. Chaque branche comprend quatre pouvoirs : en apprenant le premier, vous débloquez l'accès au second et ainsi de suite jusqu'au quatrième, qui nécessite bien entendu les plus gros prérequis. La palette de pouvoirs disponibles, particulièrement vaste (nous en avons compté 212 toutes classes confondues) vous amène à effectuer de vrais choix qui compensent le peu d'archétypes disponibles à la création.
Qui plus est, une fois le niveau 7 atteint, votre personnage a la possibilité de se spécialiser. Un voleur peut par exemple devenir rôdeur, barde, duelliste ou assassin. Des bonus spécifiques lui sont alors octroyés et il gagne une branche de pouvoirs dédiés. Chaque classe dispose de quatre spécialisations, mais là où Dragon Age : Origins marque des points, c'est qu'il ne vous laisse pas y accéder automatiquement une fois le niveau requis atteint. Pour en débloquer une, il faut acheter le manuel en question chez le marchand, ou bien rencontrer un PNJ capable de vous enseigner cette voie, voire accomplir la quête qui permet d'en bénéficier. On apprécie vraiment ce système très rôleplay. Dans le même esprit, sachez que vos compagnons n'attendent pas bêtement d'être recrutés au fin fond d'une auberge : ils disposent tous d'un solide background qui vous amène à les croiser durant votre périple. En outre, malgré l'absence de notion d'alignement, les motivations particulières de chacun des membres de votre groupe peuvent entrer en contradiction entre elles ou bien avec les vôtres (ils ne manqueront pas de vous le faire savoir). Vous devez alors veiller à ménager les susceptibilités, sachant qu'il est possible de leur offrir des cadeaux si leur jauge d'approbation n'est pas au beau fixe. Si l'un d'entre eux vous apprécie beaucoup, il vous entraînera dans une quête personnelle, et s'il est du sexe opposé, vous vivrez peut-être une histoire d'amour avec lui ! Vos compagnons sont aussi amenés à intervenir lors de vos discussions avec les différents PNJ, qui peuvent d'ailleurs refuser de vous parler si certaines têtes ne leur reviennent pas.
Chaque dialogue, dont le style littéraire a été magnifiquement préservé par la traduction française et dont le doublage, très correct, est servi par une synchronisation labiale de haut niveau. Bien écrits et jamais manichéens, les PNJ sont les ressorts d'un background à la fois original et crédible, loin des conventions et des clichés de l'heroïc-fantasy traditionnelle. Les elfes y sont opprimés ou rejetés, les nains rongés par des luttes de pouvoir intestines et les mages surveillés en permanence par les templiers de la Chantrie, la religion locale. L'univers crépusculaire et sans concession de Dragon Age : Origins se nourrit donc de thématiques modernes. Il vous arrivera de croiser un tueur en série livré en pâture aux engeances, un mage amnésique victime d'une surconsommation de potions de mana, une elfe abusée sexuellement étant jeune ou encore un forgeron prodige protestant contre ses conditions de travail. Le royaume de Férelden est également chargé d'une histoire que vous approfondirez en mettant la main sur les nombreux codex. Il serait même très agréable à parcourir s'il n'était pas aussi découpé, du genre vous passez d'une zone à l'autre via des voyages rapides avec rencontres aléatoires à la clé. Peu vastes et très cloisonnées, ces différentes zones de jeu ne favorisent pas l'exploration. Mais bien qu'elles soient vite parcourues, elles vous procurent chacune leur lot d'heures de jeu, car elles sont conçues comme autant de sous-chapitres captivants et riches en rebondissements, dans lesquels vous êtes amené à effectuer quelques choix cornéliens.
On trouve aussi dans chaque zone de jeu un grand nombre de quêtes variées. La plupart jouissent d'une écriture solide, mais vous disposez par ailleurs de missions complémentaires aux objectifs plus basiques (à récupérer sur des panneaux d'affichage) qui viennent booster une durée de vie déjà très satisfaisante. Une zone se conclut généralement par l'exploration d'un vaste donjon bien gardé, d'un aspect quelque peu générique et répétitif car il est réalisé à partir de sections de décor mises bout à bout. De manière générale, les environnements se révèlent agréables à regarder malgré leur aspect technique daté d’au moins 5 ans. Seul vrai regret : un cycle jour/nuit aurait pu contribuer à les rendre plus immersifs. Les personnages souffrent pour leur part d'une animation un peu rigide ; leur visage est fin et remarquablement bien modélisé. Dragon Age : Origins bénéficie heureusement d'un bestiaire très réussi, sous la forme d'une galerie de monstres plutôt classiques (loups, araignées, brigands, ours, ogres, hommes-arbres...) mais souvent impressionnants. Chacun représente un challenge identifiable à la couleur de son nom (blanc, jaune, orange ou rouge), emprunt judicieux aux MMO. Au vu des combats exigeants, il vaut mieux être bien préparé.
Pour être précis, les combats sont ardus et tactiques. Cependant l’absence de vue aérienne mais aussi une jouabilité trop alambiquée gâchent paradoxalement le surcroît de dynamisme auquel on s'attendait sur console. Chacun de vos personnages, entre lesquels vous pouvez aller et venir facilement, ne bénéficie en effet que de six slots d'accès rapide (où l'on ne peut même pas placer une potion). Du coup, vous avez souvent recours au menu radial, qui permet de mettre l'action en pause pour accéder à l'ensemble de vos pouvoirs et de votre inventaire, mais pas de passer de vrais ordres : si vous voulez qu'un personnage se déplace, il vous faut en prendre le contrôle et le bouger vous-même (très pratique quand vous voulez lancer un sort de zone !). Dragon Age : Origins vous propose heureusement de paramétrer des scripts personnalisés pour chacun des membres de votre groupe, destinés à les rendre plus autonomes lors des affrontements (exemple : utilisation d'un cataplasme curatif quand la santé descend en dessous de 25 %). Toutefois ne vous leurrez pas : dans la plupart des cas, il vous est impossible de laisser vos personnages agir tout seul sans finir par mordre la poussière, et c'est tant mieux ! On apprécie que les groupes bien équilibrés puissent venir à bout d'opposants en surnombre, ce qui donne lieu à des combats épiques : les armes qui s'entrechoquent, les effets visuels des sorts, le sang qui gicle et les animations gore déclenchées par les coups critiques en font de purs moments de bonheur, portés par les superbes thèmes musicaux composés par Inon Zur.
Dans Dragon Age : Origins, les personnages mis hors de combat se relèvent en cas de victoire : vos héros reçoivent des blessures de gravité plus ou moins prononcée, qui les handicapent jusqu'à ce qu'elles soient guéries au moyen de nécessaires de soins. Ceux-ci peuvent être trouvés, achetés ou même fabriqués si vous disposez de la compétence d'herboriste. De manière générale, l'artisanat, qui vous permet aussi de confectionner des pièges et des poisons, est très utile. Attention tout de même, car si les pièges sont mortels, ils affectent indifféremment vos ennemis et vos alliés, à l'instar des sorts de zone des mages. L’inventaire de groupe, dont la capacité est limitée, devrait vite être plein à craquer, tant on trouve de objets (nombreux à chaque fois). Un ingénieux système de fatigue apporte un réalisme bienvenu et sonne le glas des grosbills : plus lourde est l'armure équipée par un personnage, plus il met de temps pour se déplacer et attaquer et plus l'utilisation de ses pouvoirs consomme d'énergie. En ce qui concerne les armes, certaines d'entre elles peuvent être enchantées par le biais de runes qui leur procurent des effets magiques donnés. Nul besoin de rentrer en ville pour effectuer toutes ces optimisations : il suffit de vous rendre à votre campement où vous pouvez négocier avec des marchands itinérants et interagir avec vos compagnons (leur parler, leur offrir des cadeaux, changer les membres du groupe). Tous ces aspects font de Dragon Age : Origins un grand jeu de rôle, doté d'un univers solide, d'une histoire captivante et de combats épiques.

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17_Shogo : Mobil Armor Division-PC (1998)

Voici ensuite un FPS (jeu de tir à la 1ere personne) : SHOGO : Mobile Armor Division. J’en ai reçu une copie dans un magasine Jeux video PC et franchement c’était une bonne surprise (pour une fois qu’on a un jeu potable avec le bouquin … J). Avec un jeu de cette catégorie, on pourrait penser que le scénario est aussi léger qu’une plume, et bien ici ce n’est pas le cas. La trame du récit est très complexe et vraiment prenante, ce n’est pas au goût de tous le monde mais ce n’est pas grave, elle me plait beaucoupJ. Le fait que l’histoire soit intéressante explique en partie sa place dans ce Top (à la différence de Quake 3 ou encore Hitman). De plus on y rencontre, agréablement, la nécessité de faire des choix, ce qui ajoute un peu de chaos à ce FPS, en diminue la linéarité et rallonge sensiblement sa durée de vie (pas comme ses collègues … enfin si on est pas fan de modes en ligne J).
Vous incarné le Commandant Sanjuro dans un univers futuriste et manga (ça c’est la classe, à la différence d’Hitman et Quake !) et vous devez comme à l'accoutumée dézinguer un maximum de méchants pas beaux qui veulent vous occire ! Au niveau de la jouabilité on peut dire que SHOGO est véritablement sublime. Tout au long des nombreux niveaux de SHOGO (environ une quarantaine), vous opérez en extérieur, dans des bases spatiales & dans des dédales de souterrains, ou en intérieur, dans des bâtiments diverses. Vous êtes en permanence en liaison radio avec vos supérieurs qui vous disent étape après étape comment doit se dérouler votre mission. C’est assez guidé donc mais c’est un FPS, ne l’oubliez pas, on est là pour tirer sur presque tout ce qui bouge, pas pour réfléchir trop trop J.
Un point assez cool : vous êtes la plupart du temps aux commandes d'un grand robot, avec une morphologie similaire à un humain, avec l'avantage d'être nettement plus résistant. Ainsi, vous vous trouvez confronté à d’autres gigantesques robots, ou alors à de simples humains, que vous verrez comme des fourmis. Vous devez quand même faire attention à leur armement (notamment aux chars). Les niveaux sont variés et les armes très nombreuses. Dans les quelques niveaux où vous êtes sans votre combinaison-robot, vous pouvez avoir un couteau, deux pistolets, une mitraillette... Avec votre robot, vous avez des armes très dévastatrices et spectaculaires comme un fusil laser, une mitrailleuse lourde, un lance-roquettes... Les graphismes sont tout simplement somptueux. Les décors sont superbes, et certains détails sont très agréables à l'oeil, comme par exemple les nuages du ciel qui font de l'ombre sur les montagnes en extérieur !! En intérieur, le soucis du détail est aussi de mise. Quand vous êtez dans votre base, vous verrez vos coéquipiers (masculins et féminins) qui parlent entre eux (quand vous vous éloignez d'eux, ils continuent leur conversation, mais le son diminue). Vous pourrez aller taper la causette avec la jolie bar-women. Il vous sera même possible de trahir et de dégommer vos propres alliés. Mais, là, je ne donne pas cher de votre peau (enfin c’est ça qui est marrant J).
D’autre part la durée de vie de ce jeu est assez longue car on peut rejouer le mode solo plusieurs fois, ce qui est indispensable avoir toutes les fins différentes. Les choix proposés tout au long du jeu (pas beaucoup certes, c’est un FPS)détermineront votre fin pour la partie en cours. Dans le genre des choix on a : les questions de PNJ (personnages non-joueurs) avec plusieurs réponses possibles ou encore les niveaux étranges « pas obligatoires » (bizarre on est dans un FPS, c’est censé être linéaire, on doit pas avoir le choix …) …
Les musiques sont agréables, même si elles ne sont là qu'en fond sonore. Les bruitages sont magnifiques. D'une part les voix que vous entendez dans votre casque sont de grande qualité et en français, d'autre part les bruits des armes sont jubilatoires !! Côté jouabilité, le jeu est très maniable, c'est un vrai plaisir de s’initier à Shogo dès les premières minutes, et assez aisé J. On aimera tout particulièrement viser les ennemis de très loin (surtout en extérieur), ce qui est tout à fait possible tant les graphismes sont fin et bien gérés. Quelques bugs graphiques constatés : quelques petits ralentissements quand l'action devient intense, ou alors des plantages complets quand on doit faire un choix (ce qui nous laisse parcourir un niveau impossible à finir) sur certains ordinateurs (ça dépend de la bécane et de ce qu’elle a sous le capot L). Voilà, Shogo est un magnifique Doom-like, c'est même un des meilleurs du genre (à mon gout), dans un style manga futuriste (tout simplement la classe quoi J, pas comme ses collègues).
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16_Darkstalkers Chronicles : The Tower of chaos-PSP

Voici un jeux de combat made in Capcom, un studio maître du genre (avec Street Fighter et compagnie …). C'est dans un esprit de découverte et d’attentes intenses, que j’ai accueillit dans ma PSP le premier jeu de combat PSP de ce studio. Et bien … j’ai été agréablement surpris J. J’ai eu une période intense de jeux avec lui (15 jours quasi non-stop … où j’avais rien d’autre de vraiment intéressant à faire à part jouer et … Ho quelle surprise, j’ai une PSP et ce jeu avec moi, mais que vais-je bien pouvoir faire toute la journée à part regarder des cailloux minables ? J), j’ai pu alors le tester et le parcourir comme je l’entendais. L'entrée en matière de nos amis nippons se fait à la sauce Darkstalkers Chronicles. Doit-on pour autant s'en plaindre ? He bien non ! La licence précitée est très sympa tant au niveau de l’histoire que du background, assez sombre, présenté et donne envie d’en apprendre davantage. Alors voici Darstalkers Chronicles : The Chaos Tower, mon compagnon d’infortunes et de glandage (abusifs ? p’têtre pas …) durant plus de 2 semaines :
Plus connu sous le nom de Vampire par les fans, la série Darkstalkers ne peut pas vraiment se targuer de susciter un engouement spécialement important dans nos contrées. Pourtant, seconde grande série de baston de Capcom, cette dernière comporte tout de même un vivier incontestable de personnages charismatiques (ça joue énormément, qui aurait envie de manier des personnages dont on ne sais rien … à part dans FF 1 ?) et de systèmes de jeu particulièrement intéressants. D'autre part l'ambiance même, tranche littéralement avec l'univers propre au combat inhérent aux habitudes de Capcom, offrant une plongée dans le monde des ténèbres. En effet, les protagonistes de Darkstalkers Chronicles ne sont autres qu'un regroupement de goules, zombies, vampires et autres créatures de la nuit, et ça c’est génial tout simplement, qui n’a pas rêvé de jouer ses crétures de romans fantastiques préférées ? De ce fait, l'approche se révèle plus décalée que dans un univers plus "réaliste", permettant des déchaînements d'attaques complètement inattendues et la plupart du temps fort originales.
Ce titre peut être vu comme une compilation des différents opus de la série Darkstalkers. Néanmoins, cela ne fait pas de ce titre un jeu de seconde zone, loin s'en faut. Le soft qui nous intéresse ici réussit à mélanger toute cette base ludique avec soin, parvenant à retirer la quintessence de chaque épisode afin de proposer un produit équilibré en terme de gameplay et surtout riche de différentes approches combatives. En fait le principe est de vous exposer un choix basé sur l'appartenance de tel ou tel personnage à tel ou tel titre de la saga. Pour commencer, vous allez devoir définir le type de mode dans lequel vous évoluerez parmi trois, nommés Darkstalkers, Night Warriors, ainsi que Dark Stalkers 3. En fonction de vos accointances avec l'un ou l'autre, les matches ne se dérouleront pas de la même manière, surtout en ce qui concerne la jauge de coups spéciaux qui se verra plus ou moins modifiée. Mais ce n'est pas tout ...
Effectivement, une fois cette étape de passée, et après avoir choisi votre représentant, dans un panel incluant des figures emblématiques telles que Donovan, Demitri, Jedah ou encore J.Talbain (qui possède d'ailleurs un style graphique très réussi lorsqu'il se défait de sa figure de loup-garou), il vous incombera d'adopter l'un des quatre styles de combat venant tout droit des diverses itérations de la série de Capcom. Vous aurez donc l'immense honneur de sélectionner soit le mode Darkstalkers, soit celui nommé Night Warriors, sans oublier Darkstalkers 3 et bien entendu Darkstalkers 3 SP. Bien que cet étalage ne vous dise pas grand-chose dans cette configuration, sachez simplement que chacun de ces modes vous permet d'accéder à une gestion des combos différente, et apporte avec lui quelques petits ajouts plus ou moins dignes d'intérêt. En partant de ce constat, il apparaît rapidement que les plus convaincants restent les deux derniers, donnant accès à l'utilisation de la Dark Force, à des enchaînements spectaculairesJ, donc des modes un peu plus techniques. Toutefois si vous préférez miser sur l'art brut de l'affrontement, sans fioritures (BASTON ! comme dirait le Barbare d’une certaine saga en MP3 J), vous trouverez votre bonheur dans les deux premiers. Une liberté de jeu très légère certes, mais qui permet de bénéficier d'une certaine aisance. Dynamiques et pétris d'effets spéciaux détonants, les pugilats s'avèrent particulièrement spectaculaires, surtout une fois maîtrisée la Dark Force, qui aboutit à un déluge cataclysmique de coups divers. Les hits s'envolent dès l'arrivée de combinaisons de petits coups de poings bien placés empêchant les mouvements adverses, ou simplement la chute d'un corps, il est génial de retrouver encore et toujours les bonnes vieilles feintes à la Street Fighter (trop bien, je sais pas comment j’aurais fait sinon J). Les attaques demeurent variées et totalement démentes, et l'ennui poindrait rapidement dans les terres stériles du titre. Cependant le plus grand écueil de ce soft reste la croix directionnelle de la PSP, bien trop raide et par dessus-tout amputée du moindre lien entre les diverses directions. Il est du coup particulièrement malaisé d'exécuter les nombreux arcs de cercles demandés, et l'on passe plus de temps à donner des coups inutiles qu'à démontrer sa puissance. Se faire prendre en défaut par un adversaire à cause de cela se révèle véritablement énervant. La PSP n'a pas l’air d’être une console pensée pour s'adapter à ce type de production. Enfin ce n’est pas vraiment pour cela que je vais arrêter d’y jouer, l’histoire, le background et les personnages charismatiques y sont pour beaucoup. Mais il est évident que l'amusement et le plaisir auraient davantage prit leur place avec l'aide d'un pavé correct.
Ensuite voici les modes de jeux de ce soft formidable J... Justifiant le sous-titre Chaos Tower, le mode principal de Darkstalkers (ou DK) est basé sur l'ascension d'un gigantesque édifice par le biais de règles précises déterminant le trajet de votre progression. Dès votre entrée dans ce mode étrange il vous faudra choisir trois personnages qui n'officieront pas en tant que renfort à l'image d'un fonctionnement en Tag Battle, mais bien en tant que "vies supplémentaires". En effet, malgré ses faux-airs révolutionnaires, le mode Tower n'est rien d'autre qu'un mode Survival déguisé (hé hé J). Commençant au pied du sombre bâtiment, vous allez devoir gravir ses multiples étages représentant autant de combats, sans aucune possibilité de restauration d'énergie. Veillez donc à bien faire tourner votre équipe, dans le but de conserver une mince chance de parvenir au bout de cet enfer. Il y a aussi des conditions à votre avancée, définies avant chacun des affrontements que vous aurez à réaliser. Deux solutions s'offrent alors à vous. Soit vous suivez les directives et accédez à l'étage correspondant, souvent assez élevé, soit vous les ignorez et ne montez que péniblement de palier en palier. Un choix qui paraît évident, sauf si l'on considère que les conditions nécessaires se trouvent être l'interdiction des poings, des pieds, de la garde, ou même l'obligation de gagner une rencontre en moins de 10 secondes. Voici enfin un challenge à la hauteur de ma hargne combative J ! De plus on débloque de splendides artworks, fort jolis J (trop la classe). Bon c’est vrai, c’est rien qu’un peu gadgets après de longues minutes (heures ?) d'acharnement, mais c’est pas grave (quand on a que cela à faire L) on est surtout présent pour tout ce qui rend ce soft cool (dejà dit plus haut, j’en ai un peu marre de le rêpéter tout le temps, désolé J) et pour jouer aussi (cela va de soi J). Et surtout on finit par s'extasier devant la réalisation graphique exemplaire. Alors là je dis  haut et fort (pas trop quand même J…): franchement c’est trop la classe un jeu comme celui-là, heureusement qu’il était dans mon sac (mais par quel miracle me direz-vous ? … chut c’est un secret J).
En effet, c'est dans des cas comme celui-ci que l'on goûte avec délice le niveau de réussite de l'écran de la PSP, sublimant les couleurs et rendant grâce aux dégradés. Toutefois le véritable hommage à rendre s'adresse aux équipes de Capcom, parvenant à proposer une réalisation on ne peut plus louable. Fluide, coloré, et faisant montre d'animations parfaitement décomposées, DK expose la plus belle 2D aperçue dans un jeu de combat sur console portable. Mêlant décors vivants et à la recherche graphique indubitable, attaques dantesques et personnage inscrits avec grand soin dans l'environnement, le titre de Capcom souffre seulement d'un mode 16/9 mal pensé. En effet, conçu pour du 4/3, que vous pouvez d'ailleurs choisir par le biais des options, DK se trouve écrasé en plein écran (ça c’est pas cool L), fournissant aux personnages un embonpoint pas vraiment de circonstance (ou en fait c’est qu’ils ont trop mangé au dernier repas …). Au final donc, DK se révèle extrêmement sublime (hé oui J, vive les démones en nuisettes, le petit chaperon rouge qui étale des mecs fort bien bâtis J J), offrant un aspect plastique surprenant et un gameplay trés accrocheur, mais butant sur la prise en main inhérente à la PSP. Des débuts mitigés pour Capcom, il est vrai que cela aurait pu être bien pire, car c’est surtout la console qui débloque. Enfin sans lui j’aurais passé 2 semaines plus chiantes que cela n’a été (était ce possible ? ben oui, si l’élément perturbateur avait été là … je n’ose pas y penser ! Mais bon ça c’est vraiment le pire cas de figure, avec l’arrivée des 2 autres cons (voir mes poèmes L…), … Mais il ne faut pas y penser). Rien que pour cela, je dis bravo à mon compagnon d’infortune pour m’avoir, aussi agréablement, permis de faire passer le temps durant ce camp de terrain de merde (vive la géologie L… sans lui qu’aurait-il put se passer ? ...). Et c’est donc pour ces « merveilleux » instants passés avec lui qu’il termine dans ce Top. Plus haut que Starcraft ou Dragon Age … c’est vrai ce soft est moins bon qu’eux, mais il le mérite amplement. J’adore ce jeuJ !
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15_Simon the Sorcerer 1&2-PC (1995)

Voici mes premier jeux de PC … souvenirs, souvenirs J… C’est aussi mes premiers Point’n Click ! Je les ai reçu avec un magasine de jeux vidéos (génial J) à 13 ans. On ne peut rêver plus belle entrée en matière que des softs de cet acabits J !
Par la suite j’ai pu m’essayer à Monkey Island, Indiana, Sam & Max, Maniac Mansion, Day of the Tentacle, … tous de LucasArt. Cependant Simon the Sorcerer 1 & 2 ont su captiver mon cœur plus que les autres. Il est dommage que ces softs ne fonctionnent plus sur mon ordi actuel …flute & zut L ! Ces jeux viennent du studio Adventure Soft, qui a réussi l’incroyable exploit de réaliser des produits pouvant rivaliser avec les merveilles de LucasArt (et ce n’était pas gagné, c’est le leader des softs de ce genre !). Ces jeux me laissent des souvenirs vraiment impérissables. C’est pour moi l’un des meilleurs jeux vidéos du monde, la perfection du genre ! L’aventure est au rendez-vous, j’ai passé des heures magiques avec ce titre divin. Aller hop séquence nostalgie (comme tout cet article en fait J) :
Dans Simon the Sorcerer 1&2, vous incarnez Simon, un jeune adolescent de 14 ans, qui sans le vouloir, est plongé dans une autre dimension. Calypso, grand maître sorcier du village de Fleur Deli, lui adresse une lettre l'informant que ce dernier a été enlevé par le puissant sorcier du mal : Sordide, et qu'il a été choisi parmi des centaines de candidats pour le délivrer … Puis dans le second épisode vous incarnez toujours simon mais … le sorcier démoniaque, venu du 1er opus, Sordid. Ilrevient à la vie quand un de ses livres de magie et brulé et jeté au milieu d’un pentagram de craie par le père d’un jeune garçon désirant devenir un puissant sorcier. Le vilain lui promets qu’il pourra devenir son élève si il l’aide à réaliser sa vengeance contre Simon. Plusieurs passèrent et la forteresse du sorcier fut reconstruite, Sordid quand à lui acquière un nouveau corps robotique. Il envoya alors une armoire magique pour chercher Simon. Cependant, elle atterrit dans la maison du sorcier Calypso (celui que Simon a sauvé dans le 1er opus … zut j’en ai trop dit J) et emporte Simon vers un monde étrange. Simon doit alors rechercher un carburant compatible avec l’armoire, la mucusade, pour rentrer chez lui …
Dans son périple, l'ado croisera des personnages plus loufoques les uns que les autres : des terribles trolls aux nains alcooliques, en passant par un géant, un fastfood bizarre, un pygmée batteur fou, une princesse au petit pois, des pirates, les 3 ours, ou encore bien d’autres personnages loufoques J. Mais dans un monde aussi étrange, tout le monde a ses problèmes (ben oui L). Vous devez ainsi aider les personnages que vous rencontrerez pour avancer. Bien entendu, un point & click ne serait rien sans humour. Rassurez-vous : Simon the Sorcerer 1&2 en déborde ; et vous vous retrouvez très souvent dans des situations plus qu'hilarantes.
Le gameplay, comme tous les bons point & click, est très simple, il suffit de pointer et cliquer pour avancer ou utiliser des objets de votre inventaire. Simple et efficace (nickel, rien à dire J). Vous devrez souvent parler avec les personnages, ce qui est toujours aussi simple : vous choisissez une réponse parmi les répliques proposées, et vous observez la réaction qu'a déclenchée celle-ci. Si certaines ne servent qu'à vous faire mourir de rire, d'autres vous feront avancer d'un pas de plus dans votre aventure. Les déplacements de Simon, dont la démarche est aussi bizarre que tout le reste, se font facilement et ne posent aucun problème. Notez qu'une carte est disponible dans l'inventaire pour se déplacer plus vite. Mine de rien, ce détail fait gagner pas mal de temps (sans elle, comme avec …, on se perd très souvent dans ces immenses jeux).
Venons-en à la bande-son. Car s'il y a une chose que l'on retient, c'est bien les musiques. Tantôt entraînantes, tantôt angoissantes, les musiques collent parfaitement aux moments où elles interviennent et feront parfois plonger au cœur de l'action. Des bruitages ponctuent aussi votre aventure, comme des cris d'animaux. Les personnages parlent en anglais, mais les textes sont traduits en français. Les décors, riches et variés, sont loin d'être délaissés, et avec 256 couleurs, les tableaux, remplis de créatures et d'animaux divers, ressortent vraiment bien.
Simon The Sorcerer 1&2 inclut de nombreuses références à la littérature populaire, la culture pop, la fantasy et à d’autre jeux d’aventures :
*Le titre du second opus « the lion, the wizard & the wardrobe » est une référence au Monde de Narnia. Le lion, Masala, ressemble a Aslan. L’armoire est une clé pour rentrer chez soi et le sorcier n’est autre que Simon lui-même.
*La séquence d’intro du 2 avec le balais qui se multiplie est une référence au film de Disney « Fantasia », lui-même basé sur une ballade de Goethe « L’apprenti du sorcier ».
*Larmoire ressemble au Tardis de Doctor Who, qui peut transporter ses occupants à tous points de l’espace et du temps.
*Le fameux fast food bizarre est une référence à Mc Donald.
*A un moment on retrouve une lampe magique avec un génie comme dans Aladdin des studios DisneyJ.
*Boucle d’or & les 3 ours apparaissent dans les jeux. Simon, d’ailleurs, brise une console Mega Drive chez euxJ.
*Long John Silver, un personnage de « l’île au trésor » apparaît dans le jeux.
*La vallée de la mort et son armée de gobelins est très similaire à au Mordor Du Seigneur des anneaux.
*Les Geeks de RPG, que l’on rencontre, joue à un jeu similaire à « Dungeons & Dragons », mais celui-ci se déroule dans le monde réel (alors que les Geeks vivent dans le monde de Fantasy J).
*La Mucusade est une référence à Lucozade, une boisson énergétique.
*Simon en a besoin car il faut 1.21 gigawatts de puissance pour faire fonctionner l’armoire. C’est une référence au film « Retour vers le futur ».
*Une référence à Monkey islands de LucasArt est présente, regardez au car à l’extérieur de la grande tente fait dire à Simon : « Looks like a Red Herring to me ». Aussi quand Simon prend les dés verts il dit : « Grass Green. I hate this color . » aussi identique à la même phrase du jeu Loom de LucasArt.
*En parlant avec l’homme en dehors de la tente, Simon a la possibilité de faire référence à la série The prisonner , « I’m not a number », et au film Né un 4 juillet d’Oliver Stone.
*Sur le bateau pirate, Simon se retrouve enchainé à Mr T de l’agence tout risque J.
L'aventure, est d'une longévité étonnante, ll faut entre 8 et 12 heures pour boucler chaque titre, et peut-être un peu moins pour les habitués du genre. Et si vous êtes suffisamment curieux pour parler à tous les personnages et suivre tous les dialogues loufoques et parfois interminables, l'aventure devient encore plus longue. Au cas où vous ne l'auriez pas encore compris, Simon the Sorcerer 1&é sont des point & clicks classiques qu'il faut avoir à tout prix essayé. S'il est maintenant quasi impossible de se les procurer sur PC, sachez que les jeux ont récemment été porté sur iPhone pour notre plus grand plaisir. N'attendez plus, Calypso & Simon ont besoin de vous !
(en fait pour ceux qui sont sous Vista, un logiciel nommé Scumm, téléchargeable légalement, sur les sites d’abandonware, permet de le faire fonctionner sous votre système (mais ça marche pas dans mon cas L).
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14_Megaman X-SNES (1994)

Voici un des premiers jeu auquel j’ai pu m’intéressé sur la SNES : Megaman X. La série Megaman a été déclinée en de nombreuses sous-séries comme .EXE, Zéro, Star Force, Legends, … mais celle que je préfère devant toutes les autres est celle des X. J’y ai joué pour la première fois en 1996 chez un camarade de classe, j’avais 9 ans ! Ce jeu m’a tellement plu que je me suis initié à presque tous les autres épisodes des licences Megaman (pas évident tout ça J). C’est dire, après tout ce jeu reste mon favori de la série. D’une difficulté extrême il a révélé mes instincts de hard-gamer … La séance nostalgie continue, bonne lecture à tous les courageux qui en sont arrivé là dans mon article, merci beaucoup J:
 
« Alors qu'il contemplait les ruines fumantes, la destruction qu'il avait lui-même causée, il songeait que si la paix avait été restaurée, ceux qui s'étaient sacrifiés pour elle ne reviendraient jamais. Pourquoi a-t-il choisi de combattre ? Y avait-il une autre solution ? Combien de temps devra-t-il encore lutter ? Sa souffrance s'arrêtera-t-elle un jour ? Tant de questions l'assaillaient... mais seul le X-Buster accroché à son bras semblait connaître la réponse … »
 
Dans les dernières années de sa vie, le Docteur Light réalisa sa plus grande œuvre : augmenter de façon incalculable la puissance de son fidèle Megaman, mais surtout, lui donner la capacité de penser et raisonner tel un être humain. Mais face à une levée de bouclier et sa propre inquiétude, Light fut forcé de désactiver Megaman et le laisser reposer dans une capsule sous surveillance. En effet, et si un robot d'une telle puissance se rendait compte de sa supériorité et se mettait à éprouver un désir aussi primaire que celui de la domination (ben oui c’est pas bien du tout J). Rien ne pourrait barrer la route d'un Megaman résolu à asservir l'humanité. Un siècle plus tard, un archéologue du nom de Cain retrouve la capsule de Megaman, au sein des ruines du laboratoire du professeur Light.  Le professeur Cain était fasciné par ce robot doté du libre arbitre et s'empressa de copier minutieusement ses incroyables fonctionnalités, il baptise celui-ci "X", et entreprend de poursuivre les travaux de Light. Ainsi, une nouvelle génération de super-robots à l'âme humaine voit le jour : les Reploides (anagramme de réplique & d’androïde) ! Malheureusement, en raison de leur programmation hautement complexe, les Réploïdes étaient susceptibles de se comporter de manière instable, voire carrément dangereuse. Tout Réploïde défectueux ou criminel est considéré comme un Maverick. Pour combattre la menace que représentent ces dangereux androïdes, une organisation spéciale de maintien de l'ordre, les Chasseurs de Mavericks (Maverick Hunters), a été fondée et dont la supervision fut confiée à Sigma, un des Réploïdes les plus avancés du moment. Seulement, même Sigma n'était pas à l'épreuve d'un comportement "Maverick" et, très vite, le puissant Réploïde est devenu le chef des Mavericks et, par la même occasion, l'antagoniste principal de la série. Lorsque X est réactivé 30 ans plus tard, c'est l'apocalypse qui s'offre à ses yeux. Une guerre sans merci fait rage entre Reploides divisés en factions, et entre Reploides et humains. X n'a pas le choix. Pour arrêter ces Reploides dévoués au "côté obscur" (de la force ? … non en fait, euh … J) qui se feront appeler "Maverick", il devra se battre. Encore (et bien oui, il a du boulot le p’tit Megaman) et toujours ...
 
 
C'est en 1994, soit deux ans après l'arrivée de la Super Nintendo en Europe que sort Mega Man X, premier épisode d'un tout nouveau chapitre de la saga Mega Man. Pour faire une comparaison très exacte, Mega Man X est à Mega Man ce que Dragon Ball Z est à Dragon Ball : une nouvelle génération, un univers plus mature, plus violent, plus sombre, et des personnages à la puissance infiniment supérieure à celle de la série d'origine. Doté d'un background bien plus travaillé, ce nouvel épisode démontre que Capcom souhaite réellement faire bien plus qu'un simple jeu Mega Man sur Super Nintendo à l'instar de Super Metroid, Super Tortues Ninja IV, Super Probotector ou Super Castlevania IV. Pas de Super Mega Man donc mais un simple "X" derrière le titre qui nous fait bien comprendre que nous sommes face à une nouvelle et réelle licence.
 
 
 
Après l'apparition du logo Capcom, l'écran titre apparaît. Le terme "apparition" est peut-être trop faible. En vérité, l'écran titre se jette littéralement à l'écran sur fond de musique rock bien agressive qui d'emblée donne le ton. Fini les petits robots mignons, place aux ennemis charismatiques (enfin !J), aux méchants vraiment méchants (ben oui quoi ?)et aux combats à l'intensité allant parfois jusqu'au dramatique (génial !J). On appuie sur Start et là... surprise ! Pas de Stage Select, pourtant marque de fabrique de la série ! Nous sommes directement projetés dans un niveau d'introduction, une ville futuriste où des véhicules passent à toute allure au premier plan. La musique est dans le même ton, rock, speed, furieuse (Elle déchire carrément plutôt). Fini les musiques enfantines de Mega Man 7 et 8, nous sommes dans un monde impitoyable et cruel (y a pire, la vie réeleL). Mais des ennemis nous attaquent, pas le temps de rêvasser, au boulot ! Et là, l'instinct du joueur habitué de la série se réveille, et se montre payant (par la suite quand j’y ai rejoué ça a été le cas mais la première fois, je ne vous raconte pas la pagaille. Heureusement que mon pote savait y jouer J). Les contrôles sont exactement les mêmes que dans la série classique. Mega Man avance, saute, tire et mitraille si on mitraille nous-mêmes le bouton de tir (c’est pour un acharné de la manette je vous dis J). C'est par pur réflexe que dès le premier gros ennemi à l'écran, on reste appuyé quelques secondes sur le bouton, avant de lâcher un tir chargé qui réduit l'assaillant en poussière (ça c’est cool J). Après le plaisir de découvrir que les contrôles sont toujours aussi bien pensés et inchangés, nous arrivons dans une phase de plates-formes. Zut... notre héros est trop court sur ce saut (fait chier L)! Une vie de perd... Ah mais en fait NON ! Mega Man peut désormais glisser doucement le long d'un mur et le remonter à coups de petits sauts ! Une nouveauté surprise qu'on n'attendait pas dans une série aussi punitive sur ses sauts mal calculés (malheureusement je l’ai bien constaté par la suite L). A la fin de ce niveau d'introduction, se montre un boss. Et là, c'est le drame (au secoursL !). Peu importe le cœur que vous mettrez à l'ouvrage, celui-ci ne fera qu'une bouchée de vous. Il ne faudra compter que sur l'intervention d'un nouveau venu dans la série pour vous sauver. J'ai nommé, Zero, un Reploide ultra charismatique (il a trop la classe J) dont l'armure rouge et la longue chevelure blonde lui donnent un look très différent et plus agressif que Mega Man (ça va cogner … J). Ce personnage bien connu des fans sera responsable d'une montée en qualité de la mythologie générale, du scénario de chaque épisode et de l'aspect sombre et dramatique qui caractérise Mega Man X. Après un petit dialogue avec votre nouvel équipier, vous vous mettez en route pour le Stage Select habituel, recruté que vous êtes, parmi les Maverick-Hunters, une organisation de Reploides vouant leur vie à l'éradication du mal et de leur chef suprême, Sigma, le plus puissant de tous les Reploides. En apparence, rien ne change. Choix du niveau et donc du boss. Mais c'est justement là que réside une des grandes nouveautés : ici il n'est plus question de "Man" (Fire Man, Ice Man, Air Man...). À la différence des Robot Masters de la série classique, simples humanoïdes en armure, les Mavericks de Megaman X sont des androïdes anthropomorphiques. En outre, alors que les noms des bosses de la série classique se limitaient pour la plupart au nom de l'élément ou de l'objet qui les distinguait, suivi du suffixe "Man" (ex : Guts Man, Cut Man, etc.), ceux des Mavericks se composent essentiellement du nom de l'animal qu'ils représentent, précédé d'un qualificatif (ex : Chill Penguin, Storm Eagle) mais qui les qualifie quand même un peu J. Vous serez par exemple aux prises avec Chill Pinguin dont le froid gèlera jusqu'à votre armure, Storm Eagle et ses tornades meurtrières ou encore Sting Chameleon et son pouvoir d'invisibilité. Aigle, Pingouin, Caméléon ou encore Pieuvre, chacun des huit boss vous surprendra. Les niveaux ont toujours une forte identité graphique (monde de glace, monde de lave, etc.) et il demeure quasi impossible de battre un boss si on ne possède pas la bonne arme ramassée au préalable sur un de ses compères (un peu de réflexion ne nuit pasJ. Si si). Par exemple si vous voulez augmenter vos chances contre Flame Mammoth, vous aurez besoin du pouvoir de Chill Pinguin. Quant à l'action, elle est plus nerveuse que jamais grâce à l'ajout du pouvoir permettant à X de foncer un bref instant, pouvoir se combinant à merveille avec des sauts. En plus des armes des Mavericks, X peut utiliser le Hadoken (étrange ça me dit quelque chose J), technique ainsi nommée en référence à un autre jeu de Capcom, Street Fighter (comme par hasard J). Seulement, pour obtenir cette technique, il ne s'agit pas de vaincre un boss (trop facile sinon J), mais plutôt de découvrir une capsule secrète (là ça se complique J), à condition bien sûr d'avoir auparavant rempli certaines conditions bien précises (ben voyons et c’est qui qui enfile les heures de jeux ? et ben c’est bibi L). Une fois cela fait, l'hologramme du professeur Light, vêtu comme , se manifestera à X et lui apprendra à se servir du Hadoken. Lorsqu'il l'utilise, X crie le nom de la technique et lance une boule de feu qui détruit d'un seul coup n'importe quel ennemi, à l'exception de la forme finale de Sigma (mince ça a faillit être trop facile J). 
 
 
La bande-son est aussi parfaite que le gameplay, voir même plus pour certains titres. Les musiques sont rock, rapides, mais surtout, présentent des mélodies véritablement mémorables. Mention spéciale pour Storm Eagle et Spark Mandrill. Des musiques en symbiose avec ces boss qui ne sont plus des "Man" mais inspirés d'animaux. C’est un énorme plus pour un jeu que d’avoir une bande son accrocheuse et dans ce cas c’est un pur régal J ! Les bruitages quant à eux, restent dans la droite lignée de la série, c'est-à-dire médiocres. On a toujours l'impression que Mega Man est en plastique mais son X-Buster a déjà l'air plus convaincant que dans les précédents épisodes (Pouic Pouic !). Côté durée de vie, c'est du tout bon. En effet, non content d'être tout aussi difficile que les précédents opus, Mega Man X introduit une nouveauté dans la saga, celle de capsules cachées dans les niveaux, renfermant messages du Docteur Light et pièces d'armures. Ceci introduit donc un effet de recherche nous obligeant à faire et refaire plusieurs fois les mêmes niveaux pour obtenir un Mega Man survitaminé et protégé. En conclusion, Mega Man X est un jeu culte qui m’a marqué ainsi que tous les fans du Blue Bomber, mais aussi les amateurs d'action/plates-formes en général. Des défauts ? Ma foi, seuls les allergiques à Mega Man trouveront à y redire. Ce jeu c’est du tout bon et Capcom l’a égalé avec les suivants mais sans vraiment savoir faire évoluer le niveau. Toujours les mêmes scénarios, buts, … Tout porte à croire que notre petit bonhomme préféré est atteint du syndrome Pokémon et ici (même si je suis fan de cette licence aussi L) par contre c’est un gros défaut. Cela se constate dans toutes les sous-séries de cette licence malheureusement L … C’est dommage.




































13_Warhammer 40.000 : Dawn of War (toute la première série de jeux addons)-PC

Adaptation de la célèbre licence Warhammer 40000 (W40K) de Games Workshop, le soft de THQ reprend le background futuriste des jeux de plateau pour en faire un STR. C’est avec ces mots que j’introduis ce jeu mémorable, 2e STR de ce Top ! J’ai toujours apprécié W40K sans avoir pour autant envie de me mettre activement aux figurines. Par contre, j’ai dévoré les nombreux codex relatant les trépidantes batailles du 40e millénaire, pour chacune des factions en présence.  C’est avec un plaisir non-dissimulé (fallait me voir dans la boutique … ça valait le coup d’œil J) et avec circonspection (difficile à ce moment là mais je restais méfiant comme d’habitude) que je me jetais sur ce titre à l’univers sombre et brutal. Et alors j’ai été comblé, le soft exhaussait presque toutes mes attentes (trop peu de races disponibles avec ce premier opus L) ! Une chose pareille est trop rare pour que je ne le signale pas. Par la suite je me suis jeté sur les 3 add-ons qui sortirent pour ce jeu et là aussi mon attente était toujours comblée. Mais la sortie du 2e jeux m’a immédiatement refroidi L ! Car il m’a été impossible d’y jouer tant le système de protection du CD est à chier ! De quoi en décevoir plus d’un, c’est à partir de ce moment là que j’ai arrêté d’acheter des softs récents pour PC, vive les autres jeux que l’on peut installer, désinstaller à volonté et qui ne vous emmerdent pas avec des connexions web obligatoires et autres joyeusetés. Enfin passons à l’étude de ce soft monumental :
Regardons tout d'abord ce que propose la campagne solo du jeu. Nous sommes au 41ème millénaire et cette époque n'est pas du tout paisible puisque la guerre fait rage entre les conquérants humains, les impitoyables orks, les mystérieux Eldar et les perfides forces du chaos. La race humaine ne doit sa survie qu'à son chef éclairé, l'Empereur, et à ses troupes constituées de guerriers loyaux et génétiquement modifiées : les Space Marines. Ce sont eux qui défendent les intérêts humains partout dans l'univers, et ce sont eux que vous dirigerez dans la seule campagne solo du jeu. Elle est assez courte puisqu'elle comprend moins de 12 cartes, dans le même genre que les campagnes de Warcraft 3 J, c’est déjà un très bon point. Cependant les add-ons n’apportent pas d’autres campagnes mais un mode de conquête à la Risk (le célèbre jeu de plateauJ), très fouillé avec de nombreuse missions toutes plus ou moins similairesL. Il faut vraiment être transporté par l’esprit de W40K pour y jouer aussi intensément que moiJ. De plus par la suite l’add-on Winter Assault nous propose la faction de La Garde Impériale, une armée de petits soldats bien loin des surpuissants Space Marines, mais fort sympathiques à manier. Cet addon n’est en rien obligatoire car ce bonus se retrouve d’office dans les suivants, un peu inutile en fait et purement commercial L… Alors arrive The Dark Crusade, un addon nouvelle génération, Hybride selon le studio Relic, on peut y jouer sans avoir les jeux précédents et aussi l’utiliser pour compléter nos jeux installés. Une révolution, ce n’est pas moins que cela qui arrivait sur mon PC. Outre les 2 nouvelles factions jouables, les Nécrons (sortes de Terminators gothiques) & les Tau (le peuple qui se dit parfait avec la meilleure technologie et qui cherche à purifier l’univers …), avec lesquelles on a déjà là du très lourd, on nous introduit le concept de Métacarte. Cela remplace les campagnes solos car toutes nos factions peuvent y jouer, un peu répétitif mais cool quand mêmeJ. On est alors près à partir à l’attaque d’une planète entière pour un campagne guerrière de grande envergure, avec plusieurs secteurs de la planète à conquérir en lattant les autres factions qui ont eu le malheur de s’y installer (on est pas là pour rigolerJ). Cela est déjà super cool et l’addon suivant met la barre encore plus haut ! Soulstorm débarque enfin pour finaliser ce jeu exemplaire. Là on doit partir à la conquête d’un système solaire entier, avec le principe d’extension hybride (sans les bonus précédents) et la possibilité de compléter nos jeux déjà installés ! C’est par le biais du même principe que précédemment que l’on doit « pacifier » divers secteurs de chacune des 7 planètes ! C’est géant tout simplement et avec les 2 nouvelles factions jouables on a là un jeu global énorme ! On acquiert le maniement des sœurs de batailles (sortes de nones guerrières complètement fanatiquesL) & des Eldars Noirs (des pirates, côté obscur des Eldars d’avant J). En tout on a 9 factions jouables ! C’est énorme seul le STR Age of Wonders en proposait autant avant (12 à vrai dire J !). Deux fois plus que Warcraft 3, chacune ayant son passé & son identité propre.
Un autre mode disponible, évoluant au fil des productions, est le mode escarmouche. Il nous propose d’effectuer de courtes missions sur une seule map. C’est cool comme à Warcraft 3 ! De plus parlons des maps en question. Là on peut dire que les développeurs ont frappé fort car celles-ci permettent embuscades, coups bas, prises en étau... Bref, les stratèges vont s'en donner à cœur joie d'autant qu'il est tout à fait possible de former des équipes et ainsi participer à des combats en 4 contre 4 par exemple. Chaque escarmouche peut évidemment être paramétrée : vitesse du jeu, conditions de victoire, quantité de ressources... Car il y a bien une gestion des ressources ici, le gameplay a été pensé autour de celaJ. Pour pouvoir créer des unités et des structures il faut disposer d'assez de "réquisitions". Cette ressource s'obtient en capturant les points stratégiques qui apparaissent sur la carte. Vous voyez donc tout de suite l'importance de ces lieux car la possession d'un maximum de points stratégiques conditionne le nombre d'unités et de bâtiments que vous pouvez créer. Une fois qu'on en détient un nouveau, il faut prendre soin de bien le défendre (avec son infanterie ou en construisant des tourelles lasers par exemple). C'est d'ailleurs en capturant un point stratégique que vous pourrez bâtir un avant-poste sur celui-ci et ainsi étendre votre zone d'influence pour agrandir votre base. L'autre ressource présente dans le jeu est l'énergie qui est utile pour faire fonctionner les véhicules, armes lourdes et bâtiments. Pour s'en procurer, il suffit de construire des générateurs.
Un des aspects très original du jeu est qu'il ne permet pas de diriger chacune de vos unités. En fait, la plupart d'entre elles sont organisées en escouade et c'est l'escouade que vous manoeuvrez dans sa totalité. Chaque escouade peut être composée d'un nombre maximum d'unités qu'il est possible de créer en pleine bataille puisqu'une petite icône dédiée apparaît lorsque l'escouade est sélectionnée. Il est donc inutile de revenir à la caserne pour former de nouvelles unités, le bâtiment ne servant qu'à créer de nouvelles escouades que vous pouvez par la suite personnaliser en créant un sergent ou en équipant certains de ses membres d'armes plus efficaces (lance-flammes...) qu'il faut au préalable rechercher dans des structures dédiées. Mais pour posséder les meilleures unités du jeu, il est nécessaire de trouver et de garder des reliques qui sont disséminées sur les cartes. Les reliques vous donnent en effet accès à de nouvelles options de construction et il faudra donc lutter bec et ongle contre les autres joueurs pour leur contrôle.
Bref, avec ses cartes très bien conçues et son gameplay très intéressant, Dawn of War & consorts est on ne peut plus conseillé à tous les inconditionnels des jeux de stratégie temps réel qui affectionnent l’univers de W40K. Cependant l’absence des Tyrannides se fait grandement sentir, comme celle des différentes factions du Chaos (4, une par dieu), c’est dommage. Ce seront les nouveautés du second volet … et ça cela aurait pu être très cool s’il n’était pas quasi impossible d’y jouerL. Il est bien en-dessous de Warcraft 3 du fait de sa trop grande répétitivité et de l’absence de gestionnaire permettant de créer des maps personnalisées. On doit se contenter d’un éditeur modifiant la couleur des unités, c’est très moyens vu la résolution du soft car avec la vue globale on ne vois pas bien les unités, et de trop près on perds des infos stratégiques « mineures (l’arrivée de renforts ennemis, l’attaque surprise de notre base, …).
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12_Sonic Adventures-Dreamcast, Game Cube





11_Alien V.S. Predator-PS3




10_God of War 3-PS3

Trois années, trois longues années, c'est le temps nécessaire qu'il aura fallu aux équipes de Sony Santa Monica pour offrir un fils légitime à God of War II. Ce jeu avec son prédécesseur avaient effacé d'un revers de main tous les jeux d'action de la PS2, nous étions en droit d'attendre la même prouesse de la part de God of War III sur PS3. Et ce fut le cas à tous les niveaux ! Un Beat’em All mythologique, barbare à souhait, sensuel, dramatique, artistiquement parfait, mû par une mise en scène remarquable et une bande-son ne comprenant aucune fausse … Trop la classe quoi ! L’explication arrive … J
En 2007, nous avions laissé le spartiate revanchard aux portes de l'Olympe, accompagné d'une horde de Titans bien décidés à prendre l'ascendant sur Zeus. Se concluant sur un insoutenable Cliffhanger, Sony avait réussi son pari en créant l'attente avant même que God of War III ne soit même évoqué. Quelques années plus tard, Kratos nous revient, toujours prompt à gravir les pans imprenables d'un domaine divin afin de réclamer son dû (il est trop fort tout simplementJ). Suite directe du précédent volet, le 3e épisode de la saga fait face au passé du guerrier baignant dans la culpabilité et le sang afin de construire un avenir rédempteur. Si je me garderai bien de vous révéler les tenants et les aboutissants d'une telle destinée, sachez que l'histoire de Kratos se veut cette fois plus profonde. Pas de quoi prétendre à un Oscar mais bien suffisant pour prolonger une aventure débutée il y a déjà cinq ans. La conquête de l’Olympe pas moins ! A bas les Dieux place au Chaos, vive les antihéros J !
Ainsi, tout en rendant de vibrants hommages à des films comme Jason et les Argonautes, ou bien encore Le Voyage Fantastique de Sinbad, God of War III entretient cette aura de mystère, de sensualité mais aussi de barbarie propre à la série BASTON ! J). Pourtant, au-delà de l'histoire empruntant parfois des chemins dérobés, c'est une fois de plus la réalisation qui subjugue et qui fait toute la différence. Il est d'ailleurs intéressant de noter à quel point la vision du beat'em all occidental est opposée à celle du jeu d'action japonais. Ainsi, alors que ce dernier optera majoritairement pour une mise en scène ébouriffante, "clipesque", en maximisant sur l'abondance d'images fugaces, God of War III délaisse le cadrage rapide au profit d'un bon positionnement de la caméra... Tout simplement. Ceci lui offre alors une puissance insoupçonnée qui, couplée à quelques idées de génie, simples et pourtant rarement utilisées, immerge pleinement le joueur dans un univers mythologique, préalablement modernisé afin de s'adapter à un plus large public. Et ça la mythologie ça me passionne à fond J !
En somme, l'incunable relatant les cosmogonies grecques laisse sa place à un pendant vidéo ludique de blockbuster hollywoodien tout en s'émancipant de ses influences afin de créer sa propre grammaire cinématographique. De fait, il est impossible de décrire avec précision ce qu'on ressent face au jeu de Sony, le décrochage de mâchoire succédant au souffle coupé du début à la fin. Se raccrochant à tous les aspects de la production, God of War III profite dès lors d'une créativité débordante synonyme de décors à la beauté enivrante, de rixes se complaisant dans une violence graphique et de morceaux de bravoure s'accumulant sans discontinuité. Pour autant, le rythme de l'aventure se veut des plus équilibrés, les développeurs ne perdant jamais de vue la narration de leur oeuvre. Passant par l'utilisation de flash-back faisant progresser le récit graphique, revenant sur des actes du passé afin d'amener des événements futurs, le titre distille avec une précision de métronome les cinématiques et séquences de jeu afin d'obtenir une déroutante stabilité. De plus, alors que le cheminement en ressort grandi, le soft se pare d'une multitude de séquences s'efforçant de minimiser l'impression de déjà-vu.
Bien entendu, si dans l'absolu, God of War III n'est qu'un "simple" jeu d'action et propose de ce fait une surenchère d'éviscérations, on peut s'étonner du millimétrage de l'évolution de l'aventure de tous les aspects du gameplay. Phases de plates-formes, énigmes mieux pensées, échauffourées titanesques se déroulant dans des endroits pour le moins singuliers, cinématiques interactives à base de mitraillage des manettes (la mienne en a particulièrement souffert …), tout ceci se mélangera continuellement afin d'offrir au joueur un tout homogène évitant le piège de la redondance. Qui plus est, étant à même de se reposer sur une jouabilité ayant fait ses preuves, les programmeurs ont pu y intégrer quelques nouveaux éléments de gameplay. Trés convaincants, ils n'en restent pas moins présents. On apprécie beaucoup de pouvoir désormais contrer puis attaquer dans la foulée ou le fait d'avoir droit à des reliques, armes et pouvoirs inédits. A ce titre, la durée de vie se veut plus ou moins identique à celle de GoW II, notamment grâce à la recherche de coffres réclamant la tête d'Hélios, une relique permettant d'aveugler nos ennemis mais aussi et surtout de découvrir des passages secrets et de nombreux coffres cachés recelant les objets nécessaires à l'augmentation de nos barres de vie et de magie.
Cependant, avant de se frotter les mains, retenez bien qu'on y retrouve à nouveau les Lames du Chaos et les Gants de Zeus mais sous un autre nom. Viennent s'ajouter les griffes d'Hades synonymes d'élégantes attaques et de plusieurs invocations fantomatiques, le fouet de Némésis ou bien encore l'arc d'Apollon. Signalons à ce sujet que vous pourrez cette fois tirer autant de flèches que vous le voudrez, l'utilisation de ce dernier n'étant non plus tributaire de votre magie mais d'une jauge prévue à cet effet se remplissant une fois vidée, et ça c’est super bien pensé la magie pouvant servir à autre chose de mieux.  Pour autant, chaque arme vous permettra également de profiter d'une attaque magique pour peu que vous ayez récupéré suffisamment d'orbes. Rien ne change comme on dit mais pas vraiment de raison de pester dans le sens où le gameplay était déjà terriblement efficace. Nonobstant, on reprochera tout de même aux développeurs de ne toujours pas avoir inclus des mises à mort différentes en fonction des armes ou de ne pas avoir pleinement résolu le problème du double saut se substituant parfois au vol d'Icare à cause d'une pression de bouton analogique mal gérée, cela a de quoi crisper même le plus chevroné des gamers. De même, il est regrettable que Sony n'ait pas permis d'arrêter un combo en plein milieu afin d'esquiver une attaque. D'autant plus dommageable que l'esquive sera souvent mise à contribution lors d'affrontements demandant réflexes, puissance et énormément de sang-froid, pas autant que la console qui chauffe énormément … et demande une aération constante L.
En sus, dieu seul sait que le plaisir de la découverte est sublimé par quelques passages s'inscrivant d'ores et déjà dans le panthéon des plus belles séquences jamais vues dans un jeu vidéo. Je serait presque enclin à affirmer que la rencontre avec Chronos, véritable tour de manège utilisant tous les effets de style à disposition, justifie à elle seule l'achat de God of War III. Sorte d'apothéose avant l'heure s'imbriquant parfaitement entre des combats de boss démentiels et une fin des plus remarquables, ce passage laissera assurément une marque indélébile dans votre vie de gamer, comme sur la mienne. Si on ne pourra pas en dire autant des phases de vol remplaçant au pied levé celles de shoot de GoW II, lesdites phases vous procureront toutefois des sensations fortes. Engoncé dans des réduits pierreux, vous devrez ainsi esquiver moult débris venant à votre rencontre tout en prenant la bonne trajectoire afin de ne pas finir votre course écrasé contre un élément du décor. Une manière comme une autre d'amener un peu plus de diversité dans un océan de variété.
Au final et bien que les lignes ci-dessus pourraient bien servir de préambule, targuer God of War III de tous les superlatifs possibles et inimaginables ne parviendrait pas à résumer mon ressenti face à ce véritable chef-d'oeuvre. Gore, violent, sexy, artistiquement parfait, mû par une mise en scène remarquable et une bande-son ne comprenant aucune fausse note, le nouvel opus de la saga fait un pas de plus afin de permettre à un "sous-genre narratif" de s'affirmer comme un moyen de raconter une histoire tout en nous abreuvant de séquences plus cultes les unes que les autres. Bien qu'on y trouve quelques défauts clairsemés énoncés plus haut auxquels s'ajoutent divers soucis de collisions, bugs sonores et autres actions contextuelles liées à la sauvegarde mettant du temps à s'afficher, il est difficile de ne pas encenser un tel titre et par là-même ses brillants géniteurs. Prouvant à qui de droit qu'on peut aujourd'hui encore insuffler de la passion et de l'énergie dans une grosse production sans pour autant céder coûte que coûte aux sirènes des "deadlines", God of War III maltraite son héros, le confronte à ses démons, à ses peurs et lui impose de vivre pour le meilleur... Et rien que pour le meilleur.
 
Déjà que je suis passionné de Mythologie, là aucune erreurs J, et fan de Beat’em all, là j’ai été plus que servi. Voici un jeu qui vaut plus que le coup d’œil, à essayer au moins une fois dans sa vie. Une dimension épique difficile à imaginée, malgré le glorieux passé de la saga, un gameplay à toute épreuve, une durée de vie énorme pour un jeu actuel, cela tient du miracle (ras le bol des soft finis en 5 heures à peine L), … God of War s’impose une des franchise, les plus inestimable du marché videoludique, une mise en scène époustouflante et une aventure ressemblant à un gigantesque morceau de bravoure, ce troisième épisode se veut être une gifle à tout ce qui a été réalisé jusqu'ici en matière de beat'em all. Délaissant l'originalité au profit d'une maîtrise totale du fond et de la forme, ce segment se présente comme un maillon essentiel de la destinée de Kratos et un nouveau palier à franchir pour qui oserait taquiner la création de Sony. Pendant ce temps, le spartiate surplombe un monde tout entier en attentant son jugement...

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09_Castelvania : Aria of Sorrows-GBA
 




08_Warcraft 3 : Reign of Chaos-PC

Voici et voilà Warcraft 3 : Reign of Chaos & son extension The Frozen Throne. C’est un autre titre de Blizzard débarque dans ce Top. Je n’ai pas eu à connaître l’attente de ce jeux comme la plupart des autres fans, je m’y suis intéressé assez tard en fait, quand j’étais en Fac lors de l’achat de mon 1er PC portable ... Il me fallait un jeu, dés fois que je m’ennuis au beau milieu de toutes ces révisions … Passons, après avoir intensément joué à ce titre je dois dire que je comprends parfaitement l’attente des fans et leur déception lorsque le titre a été repoussé maintes et maintes fois par Blizzard. Mais passons toutefois l'éponge et arrêtons de reprocher au studio de développement d'avoir fait durer le plaisir pour se jeter avidement dans ce qui constitue sans doute le jeu de STR le plus attendu et le plus réussi de tous les temps. Par la suite le studio a créé une extension pour ce jeux : The Frozen Thrône. Déjà que ce jeu est une véritable tuerie, là c’est devenu un carnage (dans le bon sens J). J’ai joué à un de ces jeux qui frisent la perfection gameplayique, scénaristique, musicale, … c’est une expérience qui transforme un gamer à tout jamais. En y jouant vous ne verrez plus les STR de la même façon. Je m’emporte un peu en le disant mais, c’est un honneur d’y avoir joué, c’est à essayé à tout prix au moins une fois dans sa vie ! De plus, ce jeu monumental augure les prémices du MMO World of Warcraft, génial aussi (j’en suis un grand fan) mais trop prenant financièrement et en temps (je ne veux pas devenir WoWeek ! = WoW + Geek J). Et sans plus attendre passons à l’analyse de ces 2 jeux :
On dipose dans ce titre de 4 races jouables : les Orcs de la Horde, les Humains de l’Alliance, les Elfes de la nuit et les Morts vivants du Fléau. Elles seront rejointes par d’autres « races » dans l’extension : les Elfes de sang, les Rejetés du Fléau, … ils sera possible de les découvrir, passer en revue, au cours de 4 campagnes en solo, une par race ici présente, avec au moins une quinzaine de chapitre à chaque fois … L’add-on quand à lui nous permet de poursuivre l’aventure avec 3 campagnes solo (avec autant de sous quêtes que précédemment J) et une bonus. Dans celle si on est dans la peau d’un semi-Orc est fait pas mal penser à Diablo, quoique c’est plutôt les prémices du MMO qui arrive à toute blindes. On doit accomplir une quête (ça me rappelle quelque chose, mais quoi ?J) en gèrant son équipement, en montant de niveau, en recrutant des compagnons, en remplissant des sous-quêtes après avoir discuté avec des PNJ, il y a des batailles dantesques, … C’est le MMO tout craché ! C’est pas banal comme jeu pour la période pré-MMO, pas au goût de tout le monde mais ça m’éclate J ! quand je vous disais qu’il ne faut pas que je touche à l’épisode en ligne, ce serait ma perte … J Une fois passé le didacticiel assez sommaire, le joueur débutera son aventure chez les humains aux côtés du prince Arthas pour ensuite accompagner la destinée des autres clans et découvrir ainsi la trame de ce troisième volet de la saga. Chaque campagne est bien entendue liée aux autres et permettra de manière progressive de maîtriser chaque camp et d'en découvrir toutes les possibilités et subtilités. Un principe classique mais efficace et qui ne rebute en rien les fans de la série ni même ceux qui auront passé de nombreuses heures à accompagner les différents personnages clé de Starcraft.
En dehors de la nouveauté que constitue la présence de deux nouvelles races (avant étaient jouables seulement les humains et les orcs), signalons également l'apparition des héros qui joueront un rôle particulièrement important dans ce troisième opus. Terminée la production massive de petites unités peu onéreuses pour envoyer par vagues sur l'ennemi. Ici la STR gagne une nouvelle dimension en intégrant des éléments de jeu de rôle (MMO qui arrive …). Avant de se précipiter sur son adversaire, il conviendra de faire progresser son héros et de lui faire gagner de l'expérience afin qu'il dispose de sorts ou de compétences de plus en plus efficaces. Pour chaque camp on dispose de trois héros avec chacun leurs caractéristiques propres. Le premier vous est offert par la maison alors que les autres, il faudra les acquérir moyennant upgrades et finances. Pour continuer dans le registre rôlesque signalons que les héros disposent tous d'un inventaire qui leur permettra de récolter différents objets sur les ennemis préalablement réduits en pièces. Les campagnes permettront d'ailleurs de récupérer des items spéciaux au cours de quêtes annexes que le joueur pourra naturellement refuser même si un petit détour pour fracasser du dragon avec les amis nains peut s'avérer profitable.
Concernant la STR proprement dite la collecte de ressources s'articule autour de l'or et du bois qui constituent la principale matière première. La collecte se fait de manière classique en y affectant certaines unités de bases qui feront des allées et venues entre votre bâtiment principal et les mines ou entre la scierie et la forêt. A ce titre félicitons d'ailleurs les Elfes de la Nuit qui en bons écolos récoltent du bois sans pour autant couper les arbres à la différences des autres races qui quant à elles se livrent à un véritable saccage des forêts. Concernant la construction des bâtiments on retrouve le système classique d'arborescence et bien entendu des constructions particulières pour chaque type d'unité. Les upgrades ont également la part belles puisque vos constructions pourront être améliorées tout comme les performances de vos troupes qui gagneront en attaque et défense en fonction de l'importance que vous accorderez à la recherche. Il va sans dire que la dimension stratégique est très nettement tirée vers le haut dans ce Warcraft 3 qui à beaucoup d'égards rappelle d'ailleurs Starcraft mais en beaucoup plus abouti.
Pour la petite histoire, Frozen Throne prend place après les événements contés à la fin de Warcraft 3. Illidan, maintenu enfermé depuis un sacré bail est parvenu à s'échapper et menace de nouveau le monde. C'est d'abord dans le rôle des Elfes que vous vous lancerez à sa poursuite. Préparez-vous à apprendre pas mal de choses sur l'univers de Warcraft, car avec cet add-on c'est un peu une nouvelle page de l'histoire d'Azeroth qui est tournée au cours des 26 missions qui, des elfes de la nuit, vous conduiront à l'Alliance Humaine. Bien évidemment, avec le gameplay d'origine, il eut été difficile de se retrouver devant un mauvais titre ici. Tout ce qu'il y avait à faire c'était d'apporter un bon lot de nouveautés et Blizzard y est parvenu.
Allez c'est parti pour les nouveautés avec en premier lieu l'arrivée d'une nouvelle race côté Illidan, les Nagas, créatures marines pas dénuées de classe et d'avantages indéniables que vous pourrez découvrir en les jouant au cours de quelques scénarios. Malheureusement les Nagas ne sont pas jouables en multijoueur. Bien évidemment on trouvera une floppée de nouveaux sorts, de nouvelles armes et surtout de nouvelles unités ou d'améliorations des unités préexistantes. Notons l'arrivée d'un héros supplémentaire pour chacune des factions, tous appréciables aussi bien en terme de gameplay que d'esthétisme et si un seul héros par faction peut sembler peu, la différence se ressent néanmoins, en tout cas, chez les elfes qui gagnent un personnage très puissant. Sympathique également la possibilité d'utiliser des navires de transports ou de combats, même si les affrontements marins demeurent simplistes.
Le point qu'il semble important de signaler concernant les campagnes solo, c'est qu'elles laissent de côté l'aspect STR de grande envergure. La construction de bases immenses et d'armées massives sera peu présente, remplacée par des missions réunissant de petits groupes sans pour autant perdre de vue l'aspect tactique. On aura donc droit à de nombreuses explorations ponctuée d'affrontements et beaucoup moins à la levée d'une armée qu'on envoie latter la base ennemie, en cela, Frozen Throne sonne un peu comme un RPG. Cela pourrait en inquièter certains mais quand on considère le soin apporté à ces missions, la diversité de leurs objectifs et leur scénarisation, il y a de quoi être convaincus. Ce qui risque en revanche de blesser pas mal de joueurs, c'est l'absence remarquée des orcs en dépit d'une campagne qui leur est dédiée.
 
Les parties contre l'ordinateur ou encore en LAN ou via Internet exigeront rapidité et précision histoire de ne pas voir son adversaire vous balancer un héros niveau trois avec bonne escorte alors que vous en êtes à peine à la construction des premiers bâtiments. Signalons d'ailleurs que l'ordinateur à ce niveau est une véritable peau de vache et qu'il faudra pas mal de tentatives avant de parvenir à le prendre de vitesse et lui coller une belle déculottée. Warcraft 3 c'est donc à la fois technique et speed, une recherche d'amélioration au mauvais moment et qui vous bloque la chaîne de production d'un certain type d'unité peut souvent être fatale.
Au niveau de sa réalisation, Warcraft 3 réussit son passage à la 3D en beauté. On dispose d'ailleurs d'un zoom pour apprécier le travail sur les bâtiments et unités même s'il reste peu utile dans la mesure où comme on s'en doute il limite la visibilité. A ce titre précisons également que si l'on peut zoomer, il est en revanche impossible de modifier les angles de caméra à plus de 180 degrés et surtout de les maintenir, là encore cela reste peu utile. Les animations des personnages sont quoi qu'il en soit particulièrement réussies tout comme les effets de sorts, les mouvement sont fluides et détaillés bref on en prend sans cesse plein la vue. Ajoutons à cela des cinématiques de toutes beauté qui viennent ponctuer les différentes campagnes, Warcraft est aussi abouti en matière de stratégie qu'au niveau de ses graphismes. En contrepartie, les petites configurations rencontreront quelques ralentissements assez désagréables notamment en multi joueur une fois que chacun y va de ses effets se sorts et de l'envoi de ses légions.
Côté réalisation de l’Add-on, un certain soin a été apporté au bébé. La bande-son est d'aussi bonne qualité qu'auparavant même si on retrouve les commentaires parfois pénibles qui accompagnent chaque clic. Visuellement le résultat est toujours aussi bon avec de nouvelles unités des plus réussies. Pour ce qui est du multi joueur, on notera que les balances ont été rééquilibrées notamment par un changement des rapports attaques/défense. Ceci dit, on se demande tout de même si les elfes n'ont pas été un peu favorisés, le nouveau héros étant particulièrement balèze. Et pour prolonger encore le plaisir, l'éditeur à été revu et vous permettra de laisser libre cours à votre esprit créatif.
Au final, si Warcraft 3 s'est fait un peu trop attendre, il ne déçoit pas. Comme on s'y attendait, Blizzard nous pond ici une nouvelle référence en matière de STR teintée de jeu de rôle avec un titre tout bonnement monstrueux. Un régal en terme de stratégie, de possibilités et de graphismes, une durée de vie impressionnante compte tenu des possibilités en multi joueur via LAN ou Internet, en somme vous pouvez y aller, vous devriez en avoir pour votre argent... C’est le cas je vous jure, un jeu (et l’add-on), une connexion Web (battle.net est gratuit, et c’est super J) et c’est parti pour l’aventure ! Ce jeux frise la perfection (si elle existe il l’aJ), il apporte son maxi lot de nouveautés (pour l’époque) et bénéficie d’un gameplay à toute épreuve. Que demander de plus ? Voilà pourquoi il est le premier STR de ce Top mais pas le meilleur jeux … on peut pas tout avoir non plus J.

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07_Chrono Trigger-SNES, DS

06_Diablo 2 -PC

05_Doom 3-SNES, GBA, PC

04_ Final Fantasy 12-PS2

03_ Fable-PC

02_Golden Sun-GBA

01_Pokemon Gold & Silver versions-GBc, DS

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

0000_Metal Gear 3 : Snake Eater-PS2

000_Resident Evil (opus n°1 à 5)-PS1, PS2, PS3, DS, Game Cube

00_Metroid Prime-Game Cube

0_The Legend of Zelda : Twilight Princess-Game Cube

Par Azulphoenix le Mercredi 2 mars 2011 à 4:45
C'est en construction ! ça prend un temps monstre, j'ai plein de choses à dire, je me rappelle de plus de trucks, ... un peu de patiente SVP :)cela ne saurait tarder, Merci (dés fois que quelqu'un vienne le lire, on sait jamais :)
 

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