Passion
Dévorante comme un requin
Elle prend le pas sur mes lendemains
La passion de la rime
Devient un crime
Je ne pense qu’à elles
Lorsque je regarde le ciel
Lorsque je dors
Même quand je pense à la mort
Les rimes me bercent
Sans cesse
Dans un plaisir libérateur
Mais aussi m’enfoncent dans le malheur
J’occulte mes révisions
Pour ma passion
Mon horizon
Se résume à ces violons
On dit que les écrits restent
Mais ils ne m’apportent que la peste
Sans valeur
Face au labeur
Je mets en péril mon avenir
Pour pouvoir sourire
Je me prends pour un poète
Alors que je n’en ai pas la tête
Mais c’est tellement bon
D’écrire et de lire des traités de passion
Jamais je ne pourrais faire taire mon inspiration
Quand bien même il est l’heure du boulot
Je m’appuie sur mon stylo
Et d’un trait dérangeant et alcalin
Je distille quelques autres alexandrins
Un petit dernier avant la fin,
Une maxime de plus, …
A en perdre mon latin
Me commande ce virus
C’est tellement bon d’écrire
Et surtout d’être lut en plus de ça
Parfois ils s’illuminent d’un sourire
Et là je suis béa