azulphoenix

Worl Of Winds

Dimanche 20 février 2011 à 18:27

 

APRE FLEUR (Version française e BITTERBLOSSOM)
 
Carcasse à demi-vivante
Je reviens d’une période terrifiante
Je vis avec à l’intérieur
La pire des horreurs
Qui me fait détester la vie
Me fait plonger dans une tristesse noircie
Une petite graine des ténèbres
Qui en germant, me guide vers un bucher funèbre
Née de la violence
Quand a fini mon innocence
 
Et quand elle fleurit
Je creuse ma tombe comme un forcené
Pas moyen d’oublier
Je perds mes esprits
Un parfum putride
S’infiltre dans mes veines livides
 
C’est comme une âpre fleur de déclin
Qui lacère mon âme chaque soir et matin
Quand quelqu’un s’efforce
De me rappeler avec force
Toutes ces insanités
Que je croyais avoir bien étouffé
Peux-tu le voir ?
Je l’ai toujours à l’esprit
Impossible de trouver la paix et l’espoir
Depuis que cette graine a fleuri
 
Et quand cette âpre fleur s’épanouit
Je creuse ma tombe comme un forcené
Pas moyen d’oublier
Je perds mes esprits
Alors que la dague déchire mes veines
Pour effacer la douleur, la honte et la peine
Je me mutile désespérément
Pour exiler ce bosquet dément
 
Dis-moi comment être calme et serein
C’est entrain de briser mon cœur
A grand coup de terreur et de malheur
Je vais terminer dans une caisse de sapin
Rêves récurrents
D’un sadique moment
Comment oublier cette fameuse nuit ?
Je cherche des réponses à tout prix
Je me saoule de musique
Et de médicaments magiques
Pour exiler ce buisson alcalin
De ténèbres qui croit en mon sein
 
Et quand il fleurit
Je creuse ma tombe comme un forcené
Pas moyen d’oublier
Je perds mes esprits
Un parfum putride
S’infiltre dans mes veines livides
 
Jours après jours
Pour une erreur, je dois payer encore et toujours
Pas moyen d’échapper à ce destin
Est-ce trop tard ?
Chaque nuit dans mes rêves malsains
Je suis nu face à mon cauchemar
Les yeux grands ouverts
Pour revivre ce viol amer
Ma vie n’est plus la même depuis cette erreur
Consumée par des vrilles de terreur
Comment déraciner cette saloperie d’âpre bosquet
Qui pourrit ma liberté
 
Et quand cette âpre fleur s’épanouit
Je creuse ma tombe comme un forcené
Pas moyen d’oublier
Je perds mais esprits
Alors que la dague déchire mes veines
Pour effacer la douleur, la honte et la peine
Je me mutile désespérément
Pour exiler ce bosquet dément
Et dans l’oubli être plongé
A tout jamais

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