azulphoenix

Worl Of Winds

Lundi 28 février 2011 à 12:36

DE SANG DEPENDANT...
 
Tapis dans l'ombre d'un ciel étrange et livide
Parmi les branches décharnées d'un bouleau
Sinistre spectre à l'âme vide
Tu t'envoles tel un corbeau
¤
Créature de la nuit
En quête d'oubli
Vampire animé de vengeance
Cherchant à effacer une souffrance
¤
Macabre silhouette toute de lune immolée
Au coeur des nuages en deuil,minuit sonnant
Tu illumines le soir d'un rictus dément
Libère-toi il est temps de chasser !
¤
Dans le labyrinthe des rues vides
Habille minotaure à la lame morbide
Tu cherche sans en avoir l'air
Les victimes qui pourraient te distraire
¤
Marginal arpenteur d'une société sur le déclin
Spectre sans sommeil à l'existence tragique
Désespérément cherchant à assouvir sa faim
Convulsé au seuil d'une citée maléfique
¤
Perdu dans cette société insipide
Environné de relent fétides
Tenaillé de crampes et d'anxiété
Trouveras-tu ce que tu peine à dénicher ?
¤
Mais au détour d'un chemin
Une suave odeur ampli l'air avec aisance
Charmant ton nez aquilin
Et indiquant dans le lointain la source de ta déchéance
¤
Malgré les tremblements et la douleur
Tu te réjouis dans ton malheur
Les yeux rouges tout de larmes suintant
Bientôt prendra fin ton tourment
¤
Car devant toi,s'élève dans le soir
Une maison ouverte en grand
La lueur dans ton cauchemar
Le cercueil pour ces gens qui dorment gentiment
Tel un virus infectant une cellule de tout son être
Tu envahis cette habitation par la fenêtre
¤
 
 
Ho,les fiers bourgeois,si paisibles et calmes
Sommeillant dans une superbe couche pleine de poésie
Tandis que ton coeur est brûlé au napalm
Et ton esprit au bord de la folie
Tu les regardes se reposer
Leur tête emplie de rêves sucrés
¤
Mais déjà l'anxiété gagne ton corps en nage
Aussitôt commence le carnage
D'un geste tu déclenches le charnier
Dans les draps se tordent leurs corps
Dés qu'ils se mettent à saigner
Tu te dis j'existe encore
¤
De pitié ils crient
Tu redoubles d'ardeur
De douleur ils s'égosient
Pour ton plus grand bonheur
Leurs râles apaises ton âme jadis brisée
Permettent l'oubli des sévices passés
¤
Enfin voilà le résultat
D'une vie dédiée à l'assassinat
De leur sang tu t'abreuves goulûment
Irriguant ton corps de ce délicat tourment
¤
Au zénith de la nuit tu détales
Fuyant ce tombeau infernal
Luisant de sueur et de sang
Pitoyable clown effrayant
De ce massacre tu te régales
¤
Tu concurrences la mort
Pour seulement quelques heures planer
Pour ton plaisir égoïste s'amassent les corps
C'est ta seule façon d'oublier
¤
Pour ce soir c'est calmé ta douleur
Mais déjà tu appréhendes le jour nouveau
Trouveras-tu les victimes qu'il te faut ?
Ou se réveillera à nouveau le malheur ...
¤
 

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