azulphoenix

Worl Of Winds

Lundi 28 février 2011 à 12:43

Dieu est sorti de la machine
 
Je suis enfermé
Simplement emprisonné
Dans une enveloppe mortelle
Faite de chair et de moelle
 
Dans un monde où tout n’est qu’apparences
Ce dément mobile danse
Rouages rouillés
Ame et cœur brisé
 
Mais qu’y a-t-il au-delà de mes yeux ?
Pas que des paysages merveilleux
Mais il est si loin
Mon bonheur de satin
 
Mécanique cassée
Ame et cœur brisé
En une lascive arche
Mort je marche
 
Je regarde en haut de la fenêtre
Pour voir des Champs-Élisée le tertre
Pour voir à l’extérieur de cette enveloppe
Car la machinerie est traîtresse
Elle me blesse
Mon soupir se grille en une clope
 
Mais qu’y a-t-il au-delà de la fenêtre fermée ?
Mon corps est mon dédale
Je veux sortir pour ma gloire embrasser
Loin des pierres et du mal
 
Elle est cassée la poupée
De chiffons usés
Elle s’effiloche
Triste, disloquée
Fracassée sur les roches
 
Mais Dieu a créé cette chose
A son image
Comme une triste métamorphose
Un outrage
 
Il est sortit de la machine
Par l’échine
Y laissant les soucis
Mais comme dans la boite de Pandore, aussi la vie
 
Amère
Comme une langue de vipère
Acide
Sous les cieux placides
 
Dans ma prison
Je ne fais que penser
A l’agression, aux trahisons
Regardant avec envie au-delà de la porte vitrée
 
Dieu est sortit de la machine
Je ne suis plus qu’une enveloppe qui s’échine
Balloté par la terreur
Ecartelé par la fureur
 
Je regrette le cadeau que l’on m’a fait
Une œuvre au départ parfaite
Mais qui s’est cassée
En somme toute, incomplète
 
Dans un enfer pesant d’obscurité
Je patiente éhonté
Mécanisme malheureux
Je cherche à sortir de mes yeux
 
Je m’éteins comme un jouet
Subtil et délabré
Mon âme toque à la porte
Au son des cloches mortes
 
Enfermé dans une boite
Froide et étroite
Dans le ridicule je ris
S’exprime un petit grain de folie
 
Après la rixe
Une nuit de déboires immolée
Mon mécanisme reste fixe
Il aurait besoin d’être remonté
 
Ô œuvre incomplète
Entend dans ma tête
Mon âme frêle et honnête
Qui de cet immobilisme est inquiète
 
Pourquoi je souris ?
Mais c’est de l’ironie
Mon sourire voudrait pouvoir
Ecraser cette machine purgatoire
 
Pour me libérer
Aller flotter, planer
Avec les oiseaux
Loin de tous ces maux
 
Dieu est sorti de la machine
Et dans un éclair de lame
Au dessous de mon échine
Mon âme sort en une sanglante flamme
 
Je m’éteins comme une marionnette
Mue par le destin qui me jette
Depuis lors les rouages sont grippés
Je suis dans mon corps paralysé
 
Et là c’est le choc
La marionnette se brise sur les rocs
Du vent passe par la fenêtre
Qui somme toute a peut être entrouverte
 
A présent
Je m’élève enfin libre et conscient
De ce que j’ai perdu
Mais face à la douleur tout est superflu
Vers un paradis de lumière grisant
Où je serai enfin vivant …

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