azulphoenix

Worl Of Winds

Lundi 28 février 2011 à 12:25

Nature
 
Enfant quand on me grondait
Pour mes farces
Je regardais vers Mars
Le regard plongé dans le ciel étoilé
 
Avec tristesse
J’admirais les comètes toutes en finesse
Ne comprenant pas bien
Ce qui faisait de moi un vaurien
 
Dans le ciel nocturne infini
L’éternité fondait en brillant
En des myriades stellaires si jolies
De ma maladresse m’arrachant
 
Dessous l’écorce
Germait avec force
Le rêve qui sortait de sa cosse
Et des poèmes c’était l’amorce
 
L’amour a fait son entrée invisible
Au cœur de mon enfance
En me montrant les merveilles indicibles
De la nature en pleine effervescence
 
Les larmes brillaient
Comme des fleurs de cerisier
Sous la clarté de la Lune rieuse
Faisaient germer des idées pas sérieuses
 
Comment décrire cette merveille
Qui sur nous tous veille
Je mets tout mon cœur dans mes poèmes
Pour lui montrer à quel point je l’aime
 
Ô nature
Tu as écrit mon futur
Le vent me parlant
De tes merveilles en riant
 
Quelques mots banals me suffisent
Pour que ton souvenir ne s’évanouisse pas dans la bise
Je peux entendre une voix
Ce doit être toi
 
Le moi d’aujourd’hui
Finira par disparaître
Mais toi toujours tu luis
Dans le soleil couchant, me veillant comme un maître
 
Qui pourrait me garder ?
Alors que j’ai changé
Toi peut-être ?
Alors que l’Homme s’est montré avec moi traître
 
Ne réponds pas maintenant
Laisse se prolonger l’instant
La prochaine fois, peut-être
Le vent me le dira en entrant par la fenêtre
 
Mon cœur blême
Et aussi bohème
Il est pareil au vent, aux nuages
Il se laisse porter au grès de mes voyages
 
Quelques mots banals me suffisent
Pour que ton souvenir éclaire mon esprit comme une frise
Je peux entendre une voix
Ce doit être toi
 
Ô nature
Tu es au cœur de mon aventure
Mon feu se réchauffe avec ton vent
Qui au hasard me réconforte, si vivifiant
 
Je continuerai à sculpter
Des poèmes taillés
De quatre épingles ciselées
Pour te remercier
De la façon dont tu m’as inspiré
 
Ô nature
Tu me dessine une ouverture
A conter tes richesses
Au loin s’envole la tristesse

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