Ombre sur la lumière
Je ne vois rien …
Je n’entends rien …
Sincèrement je crois
Que tu es proche de moi
Je te sens dans le chaos
Comme l’ombre sur la lumière
Sous mes oripeaux
Partout en l’air
Autour de moi
Qui me regarde depuis les toits
Enveloppé d’une lumière éblouissante
Tu me vois qui déchante
Tu me suis comme mon ombre, tel un mirage
Tu n’as pas été remarqué par le voisinage
Ô si tu pouvais encore partager
Avec moi ce monde dérangé
Ainsi que le tourbillon
Des délices et des sensations
Tous les deux
Recréons le feu
Ensemble comme autrefois
Moi, sur te genoux, mon perchoir
Toi, qui me lisais une histoire
Qui me mettait en émoi
Ce poème t’est dédié
A toi mon grands père
Tant aimé
En hommage à ton fort caractère
Romps le sort
Retourne au ciel
Même si ce qui la nuit me réveille, me harcelle
N’est pas mort
Tu me couves
Comme l’ombre sur la lumière
Tel une louve
Depuis le cimetière
Maintenant je vais mieux
J’ai hérité de ton feu
J’endosse
Avec force
Le poids des blessures
Pour que plus jamais ne m’atteignent ces raclures
Comme le temps s’écoule tel un flot
La destinée nous réunira bientôt
Dans le tourbillon de la mort
Jusque là, il faut que je sois fort
Encore une fois dans le même monde
Je ressens ton onde
Depuis ta plénitude tu me tends la main
Je vois que tu es proche, même si tu es loin
Nous sommes réunis dans ce poème
Maintenant retourne vers le ciel
Des chants de délices t’y appellent
Il n’y aura pas de problèmes
Romps le sort
J’ai trouvé la vérité
Pour sortir de la solitude, il faut être aimé
L’œuvre inachevée brille encore
Mais je me rappelle, avec ce poème aimé